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Minoritaire

Deux semaines après sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu sur un petit air de mutique

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Le Premier ministre, qui égrène les mesures anecdotiques, n’a encore rien dit des pistes censées lui concilier la gauche et permettre l’adoption du budget. Des annonces sont envisagées dans les prochains jours.

Sébastien Lecornu lors de la passation des pouvoirs à Matignon à Paris, le 10 septembre. (Stephanie Lecocq/REUTERS)
ParJean-Baptiste Daoulas
Journaliste politique
Laure Equy
Publié le 25/09/2025 à 7h15

De retour à Paris ce jeudi 25 septembre, après son déplacement à l’Assemblée générale de l’ONU, Emmanuel Macron sera-t-il le seul à qui Sébastien Lecornu livrera le fond de sa pensée ? Voilà deux semaines que «le Premier ministre le plus faible de la Ve République», comme il s’est présenté mercredi aux dirigeants syndicaux invités à Matignon, consulte partis et partenaires sociaux en restant mutique sur ses intentions. Est-ce car il est trop tôt pour abattre ses cartes, ou parce que la mission de «bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois» que lui a assignée le Président en le nommant le 9 septembre lui semble de plus en plus impossible ? Face aux représentants du patronat conviés mercredi après-midi, Lecornu a laissé entrevoir de premières annonces «pour la fin de la semaine», a relaté le président de l’U2P,