Assis sur un fauteuil en velours rouge, les mains jointes, Emmanuel Macron hoche poliment la tête ce mercredi 8 novembre après-midi pendant le discours du grand maître du Grand Orient de France. «Il est de notre devoir de francs-maçons de participer au rassemblement auquel appellent les présidents des deux assemblées parlementaires dimanche, énonce Guillaume Trichard dans le temple Arthur Groussier de la rue Cadet, où le Président est venu célébrer le 250e anniversaire de la principale obédience maçonnique française. Soyons-y nombreux pour refuser que notre pays, que notre continent, ne rééditent les fautes du siècle dernier.» La Première ministre défilera contre l’antisémitisme dimanche à l’appel de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Et le Président ? Certains, dans la majorité, caressent l’espoir de le voir lui aussi dans les rues de Paris, rééditant le coup d’éclat de François Mitterrand en 1990 après la profanation du cimetière juif de Carpentras. Ils risquent d’être déçus. «Ça n’est pas prévu pour le moment», répond l’Elysée à Libér
Marche contre l’antisémitisme
Devant le Grand Orient, Macron met en garde contre ceux qui «confondent le rejet des musulmans et le soutien des juifs»
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En pleine polémique sur la participation annoncée de l’extrême droite dans la marche contre l’antisémitisme dimanche 12 novembre, l’Elysée assure qu’il «n’est pas prévu pour le moment» que le chef de l’Etat défile lui aussi.
Emmanuel Macron et Guillaume Trichard, grand maître du Grand Orient de France, mercredi 8 novembre à Paris. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 08/11/2023 à 18h43
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