Menu
Libération
Au comptoir de Chez Pol

Didier Lallement condamné par des trotskistes

Article réservé aux abonnés
Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
Didier Lallement, alors préfet de police de Paris, en mai 2020 au jardin du Luxembourg, à Paris. (IAN LANGSDON/AFP)
publié le 23 février 2023 à 11h14

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

A l’amende

Il aurait dû se méfier. En 2020, Didier Lallement présentait ses meilleurs vœux pour la nouvelle année avec une citation de Léon Trotski. Trois ans plus tard, les héritiers politiques du révolutionnaire russe se sont rappelés au bon souvenir de l’ancien préfet de police en le traînant devant le tribunal administratif de Paris pour contester un arrêté d’interdiction de manifester datant de juin 2021. Résultat : les trotskistes du Parti ouvrier indépendant et démocratique (POID) ont réussi à faire condamner Lallement et à l’obliger à leur verser la somme de 1 000 euros, rapporte le Monde. Une victoire qui en rappelle une autre : en 1968, l’Organisation communiste internationaliste avait contesté sa dissolution auprès du Conseil d’Etat. Et obtenu gain de cause. Lallement aurait vraiment dû se méfier.

Double jeu

Nicolas Mayer-Rossignol continue de faire cavalier seul et de saper l’autorité d’Olivier Faure. Le premier secrétaire délé