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Libération
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Diffusion de la série «Adolescence» au collège : tant mieux, mais si peu face à l’offensive masculiniste

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La formidable fiction britannique peut permettre d’ouvrir une discussion avec les élèves. Mais, des réseaux sociaux à la santé mentale des jeunes, le sujet appelle d’immenses chantiers.
Extrait de la série britannique «Adolescence». (Courtesy of Netflix )
publié le 10 juin 2025 à 15h42

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En entendant Elisabeth Borne l’annoncer, on a eu le sentiment d’une bonne idée. La ministre de l’Education nationale a fait savoir dimanche sur LCI que la série britannique Adolescence, qui aborde les ravages sur les jeunes garçons des contenus masculinistes diffusés via les réseaux sociaux, va faire partie des supports pédagogiques proposés aux enseignants à partir de la classe de 4e. Alors qu’une initiative similaire a vu le jour en Angleterre, le producteur de la série Netflix a «ouvert les droits» au ministère français, ce qui va permettre de proposer cinq séquences qu’Elisabeth Borne considère «très représentati[ves]