L’heure est encore à l’humilité. A la tête du parti Les Républicains (LR) depuis mai, Bruno Retailleau ne se considère toujours pas comme le chef «naturel» de son camp. Le ministre de l’Intérieur l’a confié aux journalistes, en marge de la rentrée de LR, début septembre au Port-Marly (Yvelines). Mais il compte manifestement y remédier. Hyperactivité ministérielle, propositions provocatrices, slogan sur la «France des honnêtes gens»… Le Vendéen se cache à peine de faire de Beauvau et de la formation de droite un marchepied vers la prochaine campagne présidentielle. «Je veux faire ce que Nicolas Sarkozy a fait en 2007», annonçait-il au Point au printemps.
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Direction, fédérations, finances : comment Bruno Retailleau met la machine LR à sa main
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Auréolé de son score écrasant face à Laurent Wauquiez, le ministre de l’Intérieur a confié à sa garde rapprochée le soin de mobiliser le parti à son profit en cas de candidature à la présidentielle.
Bruno Retailleau au congrès de rentrée des LR, au Port-Marly (Yvelines), le 7 septembre 2025. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 28/09/2025 à 15h20
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