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Une question travaille la macronie ces dernières semaines : en cas de victoire le 24 avril prochain, Macron peut-il dissoudre l’Assemblée pour avancer de deux à trois semaines les législatives (prévues pour l’instant les 12 et 19 juin) et gagner, ainsi, du temps législatif ? Interrogé deux fois sur le sujet lors de la présentation de son programme jeudi dernier, le chef de l’Etat n’a pas écarté l’hypothèse de cette petite manœuvre pour rapprocher le scrutin qui suit la présidentielle. «Chaque chose en son temps, a-t-il d’abord répondu. On va faire les choses dans le bon ordre, donner de la vitalité au débat et parler du fond.» Puis : «Quelles que soient les dates, j’insiste sur le fait que pour moi, l’engagement des législatives, ce sera le programme que je viens de vous donner ici aujourd’hui.»
Homme pressé veut aller vite, très vite
Mais quel intérêt aurait le président-candidat à précipiter des législatives qui auront lieu deux mois après le premier tour de la présidentielle (c’était un mois et demi en 2017) ? «Profiter du blast de la victoire présidentielle et être plus vite opérationnels», fait valoir un m