Ils baladent avec eux un drapeau mélangeant un Pokemon avec… une croix celtique, symbole néofasciste. Car le jeune âge des militants de la Division Martel, dont la dissolution de ce «groupement de fait» vient d’être actée en Conseil des ministres, ne doit pas faire illusion : ces fans d’Hitler sont ultraradicaux et violents. Ce qui a précipité l’interdiction par les autorités de cette bande informelle tient notamment à son rôle dans la descente raciste organisée par 80 à 100 militants de la mouvance, samedi 25 novembre à Romans-sur-Isère (Drôme). Le dernier méfait en date d’une liste longue comme un bras tendu.
La Division Martel, nom choisi en référence au maire du palais qui a stoppé l’avancée des armées omeyyades à Poitiers, en 732, apparaît pour la première fois sous ce nom à l’automne 2022, mais les services du ministère de l’Intérieur précisent que le groupe s’est brièvement appelé «Légionnaires