De la tristesse et de la pluie à Nantes (Loire-Atlantique) où plusieurs milliers de personnes se sont réunies lundi 10 juin en fin de journée sur le cours des 50 Otages. Au lendemain de l’annonce des résultats des élections européennes et de la dissolution de l’Assemblée nationale, ils sont venus exprimer leur opposition devant la préfecture, dire «non» à l’extrême droite, à l’appel des syndicats notamment. Dans la foule, l’heure est à l’émotion. Arnaud vient d’attacher son vélo pour rejoindre le mouvement et évoque «un enjeu émotionnel» à sa présence. Pourquoi est-il là ? «J’ai ressenti l’importance de savoir combien on est, de sentir les gens, d’afficher clairement notre soutien aux populations racisées, aux quartiers populaires», répond-il. Dans une ville, Nantes, qui a peu voté à l’extrême droite en comparaison aux résultats nationaux – Jordan Bardella a réuni 11 % des suffrages exprimés et Raphaël Glucksmann plus du doubl
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Dissolution de l’Assemblée nationale : à Nantes, on veut «montrer que le pays n’appartient pas à l’extrême droite»
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Au rassemblement contre l'extrême droite à l'appel des syndicats notamment, face à la préfecture de Nantes (Loire-Atlantique), le lundi 10 juin. (Theophile Trossat/Libération)
par Marine Dumeurger
publié le 10 juin 2024 à 22h44
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