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Reportage

Dissolution de l’Assemblée nationale : à Nantes, on veut «montrer que le pays n’appartient pas à l’extrême droite»

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Elections législatives 2024dossier
Dans la ville dirigée par la gauche et où la liste de Jordan Bardella n’a fait «que» 11 % aux européennes, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi 10 juin au soir pour protester contre l’extrême droite et appeler la gauche à s’unir pour les législatives.
Au rassemblement contre l'extrême droite à l'appel des syndicats notamment, face à la préfecture de Nantes (Loire-Atlantique), le lundi 10 juin. (Theophile Trossat/Libération)
publié le 10 juin 2024 à 22h44

De la tristesse et de la pluie à Nantes (Loire-Atlantique) où plusieurs milliers de personnes se sont réunies lundi 10 juin en fin de journée sur le cours des 50 Otages. Au lendemain de l’annonce des résultats des élections européennes et de la dissolution de l’Assemblée nationale, ils sont venus exprimer leur opposition devant la préfecture, dire «non» à l’extrême droite, à l’appel des syndicats notamment. Dans la foule, l’heure est à l’émotion. Arnaud vient d’attacher son vélo pour rejoindre le mouvement et évoque «un enjeu émotionnel» à sa présence. Pourquoi est-il là ? «J’ai ressenti l’importance de savoir combien on est, de sentir les gens, d’afficher clairement notre soutien aux populations racisées, aux quartiers populaires», répond-il. Dans une ville, Nantes, qui a peu voté à l’extrême droite en comparaison aux résultats nationaux – Jordan Bardella a réuni 11 % des suffrages exprimés et Raphaël Glucksmann plus du doubl