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«L’heure est trop grave pour se déchirer» : après la dissolution, la gauche s’engage dans un débat sur l’union

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Elections législatives 2024dossier
La dissolution de l’Assemblée nationale prononcée par le président de la République dimanche soir provoque des élections législatives anticipées qui se tiendront le 30 juin et le 7 juillet. Les responsables de gauche doivent décider s’ils partent ou non rassemblés dans cette bataille à haut risque face au RN.
Des députés de gauche à l'Assemblée nationale, le 8 juin 2023. (Denis Allard/Libération)
publié le 10 juin 2024 à 8h37
(mis à jour le 10 juin 2024 à 9h12)

La gauche parviendra-t-elle à s’unir pour les prochaines élections législatives ? En plus d’une bonne gueule de bois face à la montée de l’extrême droite au Parlement européen, c’est avec cette question que se réveillent ce matin les anciens partenaires de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), alors que la coalition a explosé après les attentats du 7 octobre. A l’heure (tardive) où Chez Pol dresse un petit état des lieux des prises de parole des uns et des autres, quelques lignes se dégagent.

Il y a d’abord ceux qui appellent, sans aucune ambiguïté, la gauche à s’unir pour se lancer dans une compétition, où le risque n’a jamais semblé aussi élevé de voir le Rassemblement national emporter une majorité dans l’hémicycle. Parmi eux, on trouve les insoumis classés comme «frondeurs» vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon et de son premier cercle, comme Danielle Simonnet, Alexis Corbière, Raquel Garrido, Clémentine Autain, ou encore François Ruffin. Dans la soirée, le député LFI de la Somme a lancé sur ses réseaux sociaux un mot d’ordre sur un visuel rouge produit en vitesse :