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Récit

Dominique de Villepin lance son parti, nouvelle étape d’un parcours politique entre ombre et lumière

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Depuis 2007, l’ancien Premier ministre a navigué entre le monde des affaires et d’infructueuses tentatives de retour au pouvoir.
Dominique de Villepin lors d'un colloque à Paris, le 12 juin. (Denis Allard/Libération)
publié le 26 juin 2025 à 10h23

Sa silhouette filiforme n’a pas bougé d’un iota depuis 2007, seuls ses cheveux poivre et sel ont laissé la place à une chevelure entièrement blanche, toujours coiffée vers l’arrière. Revenu dans la lumière depuis plusieurs mois, d’abord en s’exprimant sur la guerre à Gaza, désormais aussi sur les enjeux nationaux, Dominique de Villepin a lancé son parti La France humaniste lundi 23 juin, dix-huit ans après avoir quitté l’hôtel de Matignon et le gouvernement de Jacques Chirac. Mercredi 25 juin, il a publié un livre, où il n’hésite pas à décrire son président parfait, qui lui ressemble étrangement. C’est un nouveau chapitre dans une carrière politique à éclipses, où l’ambition plusieurs fois manifestée de l’ancien Premier ministre n’a pas pu s’imposer à ses rivaux ou aux circonstances.

A l’approche de la présidentielle de 2007, son capital politique est contrasté : à l’actif, un discours mondialement connu à l’ONU contre l’intervention américaine en Irak ; au passif, plus récemment, un passage à Matignon sous la phrase crépusculaire du chiraquisme, et le mouvement massif de la jeunesse contre le Contrat