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Dominique de Villepin résume parfaitement l’anomalie démocratique qu’est Barnier à Matignon

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L’ancien Premier ministre juge «inouï» de voir un homme issu d’un parti ultra-minoritaire, soutenu par le parti présidentiel battu dans les urnes et adoubé par celui d’extrême droite rejeté par les Français, accéder au pouvoir.
L'ancien Premier ministre français Dominique de Villepin à Paris, le 5 juillet 2017. (POOL/REUTERS)
publié le 10 septembre 2024 à 11h18

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Les versions jeunes des auteurs de Chez Pol, qui ont connu les grèves et les manifs contre le contrat première embauche, seraient sans doute en train de monter des barricades devant nos domiciles actuels. Mais l’honnêteté nous oblige à vous dire que notre regard sur Dominique de Villepin a beaucoup changé avec le temps. Pour la troisième fois depuis la dissolution, l’ancien Premier ministre était lundi 9 septembre au soir sur LCI, pour remettre quelques idées au clair et un peu d’ordre dans un récit politico-médiatique totalement désorienté depuis le 9 juin.

Après avoir été l’une des seules figures de droite à appeler sans équivoque au front républicain y compris pour le NFP, puis