(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)

Olivier Véran n’a pas toujours l’air d’accord avec ses camarades. Dans une interview publiée mercredi dans Têtu, le ministre de la Santé se démarque du ministre de l’Intérieur sur la question des drogues. Gérald Darmanin résumait les choses de façon lapidaire au Figaro début mai. «La drogue, c’est de la merde», clamait-il, en revendiquant de mener une «guerre totale» contre les trafics, consommateurs compris. «La réduction des risques, c’est la seule méthode de santé qui vaille», juge à l’inverse le ministre de la Santé, en vantant les mérites des salles de shoot, et en relevant que «dans les pays où la peine de mort est appliquée pour les usages de stupéfiants, il y a toujours des consommateurs». Une phrase qui entre aussi en dissonance avec celle d’Emmanuel Macron, qui affirmait mi-avril : «On se roule un joint dans son salon et on alimente le plus grand des trafics.» Sur un sujet bien différent, la gestation po