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Le billet de Thomas Legrand

Edouard Philippe candidat à la présidentielle : le coup du «pote de droite»

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L’ancien Premier ministre se déclare pour occuper très vite un espace au centre droit en cas d’élection anticipée. Difficile pour autant de juger sur pièces une candidature sans savoir ce qu’il y aura de «massif» dans ses propositions.
Edouard Philippe, après une réunion avec Emmanuel Macron à l'Elysée, le 23 août. (Dimitar Dilkof/AFP)
publié le 4 septembre 2024 à 10h49

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Un homme de droite fan de Bruce Springsteen peut être sauvé. Un présidentiable de droite qui nous épargne une déclaration de candidature en ridicule majesté gaullienne, sauveur de la France, qui évite l’emphase dramatisante, ça rassure ! Un homme de droite qui dit, au détour d’une interview somme toute assez banale, «je suis candidat à la présidentielle» et qui deux lignes plus loin nous parle de ses couilles – «j‘ai créé un parti politique, Horizons, pour continuer à être un acteur de la vie politique nationale. Les commentaires, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre», voilà qui est rafraîchissant !

Candidature surprise

Si seulement Edouard Philippe pouvait être la figure de la droite à la prochaine présidentielle en lieu et place de Laurent Wauquiez, qui s’égare aux franges de l’illibéralisme, le second tour – s’il y accédait – pourrait être moins douloureux pour le pauvre électeur de gauche, si toutefois celui-ci se retrouvait dans la sempiternelle sinistre situation de remonter son vieux barrage républicain face à Marine Le Pen. Bon, il faudra oublier qu’entre les deux tours