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Edouard Philippe s’affranchit de Macron comme Macron s’était affranchi de Hollande

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L’ex-Premier ministre, en affirmant jeudi 16 octobre qu’il «ne doit rien» au Président, fait comme ce dernier quand il avait rompu avec François Hollande et assuré qu’il n’était pas «son obligé».

Edouard Philippe et Emmanuel Macron en 2022. (Gonzalo Fuentes/AFP)
Publié le 17/10/2025 à 11h44

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Jeudi 16 octobre, dans l’émission politique de France 2 l’Evénement, Edouard Philippe a définitivement rompu avec Emmanuel Macron (again), répétant qu’un départ anticipé du Président serait «la seule décision digne qui permet d’éviter dix-huit mois d’indétermination et de crise». «Qui a créé cette situation de très grande instabilité ? C’est lui. Je pense qu’il a une responsabilité éminente», a flingué le patron d’Horizons. Mais s’il tente de se démarquer d’un Président à la cote de popularité abyssale, Philippe lui ressemble quand même beaucoup dans sa démarche d’émancipation. Répondant aux accusations de traîtrise, le premier Premier ministre de Macron a balancé : «Dire ce qu’on pense, ce n’est jamais trahir. […] Pardon de vous le dire, j’ai beaucoup de respect pour le président de la République, mais je ne lui dois rien. Il est venu me chercher et il a