Sur la place du Palais-Bourbon le 23 juin, derrière l’Assemblée nationale, les 23 députés écologistes tout juste élus se présentent à la presse. Les personnalités du parti comme Julien Bayou ou Sandrine Rousseau attirent les micros. Autour d’eux, beaucoup d’inconnus, dont Cyrielle Chatelain. La trentenaire se tient à la gauche du patron du parti avec qui elle partage la coprésidence du groupe parlementaire. Face aux caméras, avec assurance, la députée de l’Isère se dit «très heureuse et très fière» et se montre lucide sur son absence de notoriété : «Je suis presque aussi connue que Julien Bayou… mais pas encore.»
Cyrielle Chatelain (@Cyrielle_Lisa) se dit "très fière" d'avoir été élue coprésidente du groupe écologiste.
— LCP (@LCP) June 23, 2022
> Le règlement de l'Assemblée ne prévoit pas de "coprésidence" : "Il doit être modifié", commente l'autre coprésident du groupe @julienbayou.#DirectAN pic.twitter.com/G69zMEGiAP
Quatre mois ont passé depuis cette rentrée ensoleillée. Pour le grand public, le nom de Cyrielle Chatelain n’évoque toujours rien. A l’Assemblée nationale, en revanche, la native de Montbéliard, mère de deux enfants, a pris de l’importance. La mise en retrait de Julien Bayou après les accusations de violences psychologiques sur son ex-compagne l’a installée, seule, aux manettes du groupe écologiste. Et si elle n’a pas l’aura médiatique d’autres présidents, Chatelain s’est fait, petit à petit, une place au sein de la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale. Lundi, elle portera dans l’hémicycle la motion de censure déposée par l’intergroupe de la gauche unie