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On ne vous apprendra rien en vous indiquant que demain, de l’autre côté de l’Atlantique, on votera pour élire le prochain président des Etats-Unis d’Amérique. Une élection toujours drôle à suivre du côté français où l’on s’étonne, parfois, qu’un candidat ayant recueilli des millions de voix en moins que son adversaire puisse quand même être élu. Mais qui sommes-nous pour juger, nous qui vivons dans un pays dont le Premier ministre est un homme issu d’un parti arrivé en quatrième position aux dernières législatives ?
Côté américain, il faudra donc choisir entre Kamala Harris et Donald Trump. Mais les électeurs pourront néanmoins voter pour d’autres candidats, dont Jill Stein, candidate du Parti vert américain. Celle-ci n’a strictement aucune chance de l’emporter mais elle pourrait nuire à Harris, en lui prenant des voix décisives dans certains swing states. Le danger est pris très au sérieux, à tel point que, vendredi dernier, les Verts européens lui ont très officiellement demandé de retirer sa candidature. Les Verts mondiaux ont, dans la foulée, exigé eux aussi le retrait de Stein. Une première pour les écolos. «C’est