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Elections européennes 2024 : en France, les «petites listes» appellent à la fin du «verrouillage démocratique»

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Une dizaine de candidats au scrutin européen se sont mobilisés devant l’Arcom ce lundi 3 juin pour protester contre leur «invisibilisation».
Conférence de presse d'une dizaine de représentants de «petites listes» en lice pour les européennes, devant l'Arcom, à Paris le 3 juin 2024. (Alain Guilhot/Divergence)
par Benjamin Moisset
publié le 4 juin 2024 à 11h09

A côté de la plaque. Eurodéputé sortant, Pierre Larrouturou, chef de file de la liste Changer l’Europe aux européennes, est resté ébahi quand il a reçu un courrier rédigé par l’Arcom. Dans sa lettre, l’autorité de régulation l’a confondu avec une autre liste. Celle de la France libre menée par… Dieudonné et Francis Lalanne. Une erreur flagrante signe, selon celui qui est passé par le Parti socialiste et les Verts, du peu d’intérêt que l’autorité de régulation porterait aux «petites listes».

C’est donc avec l’espoir d’être écouté qu’il est arrivé ce lundi 3 juin devant la tour Mirabeau, le siège de l’Arcom. Au programme, un rendez-vous avec l’autorité de régulation entouré d’autres petites listes venues se bousculer sur le parvis : Equinoxe, Volt, Allons enfants ou encore les Parti animaliste, Parti pirate et Parti radical de gauche. Ils sont venus dire qu’il «est urgent de changer les règles du jeu» démocratique, comme ils l’ont déjà annoncé dans une tribune à Libération.

Au dernier moment, de nouvelles têtes se sont ajoutées à ce mélange devant le siège de l’Arcom. Les représentants de La ruche citoyenne,