Son programme est annoncé pour «fin avril». Mais l’eurodéputé sortant Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique, distille déjà depuis plusieurs semaines certaines mesures qu’il compte défendre lors d’un deuxième mandat à Strasbourg. Ecologie, fiscalité, aide à l’Ukraine, solidarité migratoire : passage en revue des quelques idées martelées dans ses récentes interventions télés et radios.
Profil
Taxation des «plus hauts patrimoines»
«Réveiller l’Europe», c’est l’intention du député européen, qui en a fait son slogan de campagne. Un changement qui passe, selon lui, d’abord par «une taxation sur les plus hauts patrimoines à l’échelle du continent européen», qu’il définit comme les 0,1 % les plus riches. L’eurodéputé envisage de passer par un «RIC européen» (référendum d’initiative citoyenne) qui requiert dans un premier temps un million de signatures, puis l’unanimité des Etats membres de l’Union européenne. Il assure que des millionnaires soutiennent déjà l’initiative. Source de financement de la transition écologique et de projets sociaux, cette taxation doit aussi servir l’une des causes chères au candidat PS-Place publique : le soutien financier à l’Ukraine.
Un passage en «économie de guerre»
Présent en 2013 à Kyiv lors du mouvement Euromaïdan, après le refus du gouvernement ukrainien de signer l’accord d’association avec l’Union européenne, Raphaël Glucksmann a toujours été un f