Fin août, à Valence, Jean-Luc Mélenchon avertissait sous une chaleur écrasante : «Nous voulons une liste d’union, sinon, il y aura une liste des unitaires.» Six mois après les universités d’été des insoumis, la liste d’union de la gauche enterrée, le mouvement présentait ce mercredi 6 mars sa liste pour les européennes. «Nous sommes les héritiers de la [Nouvelle Union populaire écologique et sociale], pour tous ses électeurs qui se retrouvent orphelins», promettait Manon Aubry, la tête de liste, juste avant la conférence de presse organisée au siège de La France insoumise (LFI).
A l’arrivée, faute d’union, ce sont surtout quelques débauchages individuels qui ont été mis en avant. Derrière les eurodéputés sortants Manon Aubry, Younous Omarjee, Marina Mesure et Leïla Chaibi, on retrouve ainsi Arash Saei