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«Tellurique»

Elections européennes : en meeting à Paris, le Rassemblement national veut éviter une démobilisation de dernière minute

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Elections européennes 2024 dossier
Le parti d’extrême droite tenait son dernier meeting de la campagne dans la capitale ce dimanche 2 juin, pour espérer, dans une semaine, traduire les intentions de vote qui les placent largement en tête du scrutin, en bulletins.
Lors du meeting de Jordan Bardella, ce dimanche 2 juin à Paris (Stéphane Lagoutte/MYOP pour Libération)
publié le 2 juin 2024 à 20h55

Quand on est très haut, le principal risque est encore de chuter. C’est donc un triomphalisme tout relatif qu’ont affiché les troupes du Rassemblement national ce dimanche 2 juin lors d’un meeting organisé au Dôme de Paris, Porte de Versailles. Une salle d’ordinaire plus prisée des partisans d’Eric Zemmour que de ceux de Marine Le Pen. «Mais la capitale est aussi l’un des secteurs où l’on commence à faire des voix maintenant, alors qu’avant c’était plus difficile», fait valoir Grégoire, militant RN de 24 ans en Seine-Maritime. A ses côtés, Julie Rechagneux, 28 années au compteur et en 18e position sur la liste aux élections européennes (une place éligible au vu des intentions de vote, aux alentours de 30 %), se félicite comme lui de la jeunesse de la cohorte qui se presse dans les travées, tee-shirts blancs et bleus, casquettes des mêmes couleurs vissées sur le crâne. «Notre inquiétude, c’est que les gens n’aillent pas voter», assure-t-elle, du haut de ses escarpins.

A la tribune, Jordan Bardella reformule l’enjeu dans la tonalité pompeuse qui marque l’ensemble de son allocution : «Rien n’est fait tant que le peuple fra