Pour mettre ses troupes en appétit (ou en garde), le patron de Renaissance, Stéphane Séjourné, a cette formule : «Dans la dernière ligne droite, soit vous êtes sur le toboggan soit vous êtes dans l’ascenseur. A nous de prendre l’ascenseur.» Mais quels passagers pour monter à bord avec le camp présidentiel ? Ces derniers mois, ses responsables ont retenu la leçon des sondeurs sur la «participation différenciée» : lors d’une élection traditionnellement marquée par une forte abstention, il importe de mobiliser sa base plutôt que de perdre son énergie à vouloir conquérir de nouveaux électeurs. Une cible, donc : les plus de 9 millions d’électeurs qui se sont portés vers Emmanuel Macron au premier tour de 2022 ou – plus lointain mais sur le même scrutin européen –, les quelque 5 millions qui ont voté macroniste en 2019. Et une énigme : alors que la liste Renaissance plafonne dans les sondages, autour de 16 % des intentions de vote, que sont devenus ces électeurs ?
A lire aussi
La question taraude cette ministre, partie récemment faire campagne aux abords d’une gare francilienne à l’heure de pointe. D’ordinaire, le paquet de tracts s’écoule en une heure. Cette fois, elle est rentrée sa propagande sous le bras. «On a du mal à enga