Un seul être se pointe et tout peut démarrer. Ce vendredi 19 avril, au débotté, c’est un humble serviteur qui passe un quart d’heure au QG parisien de Renaissance et propose un coup de main à Valérie Hayer. «Là où je suis, j’essaierai de vous aider et d’apporter mes forces à quelques moments clés de la campagne», promet Emmanuel Macron, se tournant vers la tête de liste Renaissance qu’il remercie de «porter [les] couleurs» du camp présidentiel «avec talent et compétence».
Le duo a fait une entrée simultanée face aux militants rassemblés sur la terrasse du siège. «Cette élection est essentielle pour ce que l’on représente, pour ce que nous sommes et pour ce que nous défendons en Europe alors même que l’Union européenne n’a jamais fait face à autant de défis dans son histoire», a dramatisé le chef de l’Etat, enfin décidé à accélérer. La veille, à l’issue du Conseil européen à Bruxelles, il a annoncé qu’il prononcerait jeudi prochain, comme il l’avait fait en septembre 2017, un discours sur l’Europe à la Sorbonne, pour donner «le cap de ce que le pays a fait et ce vers quoi nous allons et surtout pour les années à venir». Dans la foulée, la majorité présidentielle, jusqu’ici plutôt attentiste, s’est dotée d’un début d’agenda : un deuxième meeting à la Mutualité, à Paris, le 7 mai, deux mois après