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Décryptage

Elections européennes 2024 : pour LFI à gauche, l’union esseulée ?

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Elections européennes 2024 dossier
Malgré la division de la gauche, la formation de Jean-Luc Mélenchon revient au slogan de «l’union populaire» et compte bien revendiquer l’étiquette «Nupes» pour le scrutin du 9 juin.
Manon Aubry devant la déchèterie Syctom, bloquée pour manifester contre le projet de réforme des retraites, à Romainville (Seine-Saint-Denis), le 20 mars 2023. (Denis Allard/Libération)
publié le 18 janvier 2024 à 19h18

L’épisode a vite été oublié. En cette fin d’été, sous la chaleur écrasante de Valence, Ségolène Royal, conviée à la rentrée des insoumis, proposait tout sourire de conduire une liste de la gauche unie aux européennes, avec le soutien du mouvement de Jean-Luc Mélenchon. «Nous voulons une liste d’union, sinon, il y aura une liste des unitaires», prévenait-il. Quatre mois plus tard, plus personne ne parle de la proposition de l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a éclaté et chacun des partis qui la composait s’apprête à partir en campagne de son côté. «C’était quand même un bon coup», sourit fièrement un député insoumis.

«Tout le monde est bienvenu»

Jusqu’au bout, La France insoumise (LFI) aura milité pour une liste commune. Qu’est-ce qui s’affichera sur les télés des Français au soir du 9 juin ? interrogeaient les insoumis. Des petits bouts de gauche, loin derrière le Rassemblement national ou bien une force unie qui, voulaient-ils