Bosseuse, dynamique, accessible, «a-do-rée» par les militants Renaissance, ni trop à gauche ni trop à droite, jeune mais expérimentée, compétente sans être techno… N’en jetez plus ! Depuis que le nom de Valérie Hayer, a été évoqué, dans la Tribune dimanche, comme tête de liste quasi certaine de la majorité présidentielle aux élections européennes, les responsables macronistes font clignoter toutes ces guirlandes autour de l’eurodéputée de 37 ans qui avait déjà, fin janvier, pris la succession de Stéphane Séjourné (nommé ministre des Affaires étrangères) à la tête du groupe Renew au Parlement européen.
Spécialiste des questions budgétaires, cinquième dans un récent classement des parlementaires les plus influents à Strasbourg (et première Française), l’élue est chargée de déstabiliser le chef de file du Rassemblement national, coriace mais pas pointu. «Elle peut témoigner qu’au Parlement, elle n’a vu Jordan Bardella que cinq minutes en cinq ans, tacle un conseiller. Et elle a grandi dans un tracteur, elle !» Carte ultime que Renaissance brandit déjà ad nauseam, elle est fille et petite-fille d’agriculteurs de l’Anjou. «Elle