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Chambre haute

Elections sénatoriales : la gauche part unie mais sans LFI

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Pour les élections sénatoriales dimanche 24 septembre, PS, ­EE-LV et PCF ont conclu des accords locaux. Mais laissé à quai les insoumis : pas assez d’élus locaux et des positions jugées trop clivantes.
Les socialistes se sont alliés avec les écologistes dans quatorze départements et avec les communistes dans quinze départements. (Denis Allard/Libération)
par Antoine Portoles
publié le 20 septembre 2023 à 22h08

D’une élection à l’autre, la concorde de la gauche laisse place à la désunion. Partis ensemble sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) aux législatives de 2022, le PS, le PCF, EE-LV et LFI feront bande à part pour les sénatoriales, dimanche 24 septembre. Enfin pas vraiment : les socialistes se sont alliés avec les écologistes dans quatorze départements et avec les communistes dans quinze. Et les insoumis, actuellement non représentés au Sénat, dans tout ça ? S’ils souhaitaient l’obtention d’un siège – une demande jugée légitime par les écologistes –, il n’en sera finalement rien : «Ce refus des appareils de la vieille gauche s’explique par leur volonté de nous éradiquer», peste Paul Vannier, responsable élections de La France insoumise. Leurs chances d’emporter un siège sont très maigres : d’abord parce que les élections locales n’ont jamais été la priorité des insoumis – ils ont donc très peur des grands électeurs –, ensuite parce que la grande majorité des sénateurs de gauche ne sont pas friands de la «conflictualité» des troupes de Jean-Luc Mélenchon… lequel connaît