Robespierriste de choc, le député Antoine Léaument (LFI) avait vendu la commission d’enquête parlementaire sur l’organisation des élections en France comme un outil pour s’attaquer de front à une «forme de nouveau suffrage censitaire». Comprendre : les phénomènes de mal inscriptions, de non-inscriptions ou de radiations des listes électorales… Celui qui a longtemps géré l’image numérique de Jean-Luc Mélenchon voulait aussi décortiquer les sondages qui, à l’entendre, «racontent n’importe quoi».
Six mois après le lancement des travaux, la commission, présidée par le député Thomas Cazenave (Ensemble pour la République), a surtout fait parler d’elle pour sa volonté de s’attaquer aux tentatives d’ingérences du milliardaire d’extrême droite