Le député des Alpes-Maritimes, à la tête d’une armée entre deux rives à l’Assemblée nationale après sa trahison à LR et son ralliement au RN, se retrouve désormais esseulé sur des ruines fumantes.

Marine Le Pen avait jugé la sortie de Roger Chudeau «contraire» à la ligne du RN et attendait de Jordan Bardella «qu’il ne laisse pas les choses en l’état». Pourtant, le député intègre «évidemment» le groupe du RN à l'Assemblée.

L’essentiel de l’actualité de ce jour.

Trois jours après le second tour des élections législatives, qui a vu le Nouveau Front populaire arriver en tête mais sans majorité claire, les tractations entre responsables politiques continuent ce mercredi 10 juillet.

Le Président, qui a lancé mercredi une nouvelle grenade dégoupillée dans le chaos politique avec sa lettre aux Français, est désormais un homme seul et en plein déni.

Marine Le Pen a tenté, mercredi, de masquer sa déception au Palais-Bourbon entourée d’une large partie du groupe RN qui comptera 125 élus.

Echaudés par la dissolution, les appels aux coalitions et les rancœurs de longue date, les députés du camp présidentiel se déchirent. Que restera-t-il du bloc central à l’Assemblée ?

La décision du premier adjoint de se présenter dans une circonscription convoitée par la protégée d’Anne Hidalgo a suscité l’ire de la maire de Paris. Le PS local montre les muscles face à Olivier Faure et aux insoumis.

Ce mercredi 10 juillet, le chef de l’Etat s’est adressé aux Français dans une lettre publiée dans la PQR. Trois jours après la tenue de législatives anticipées, il appelle les «forces républicaines» de «bâtir une majorité solide».

Pour Thierry Pech le directeur de Terra Nova, l’heure est à la social-démocratie comme méthode de gouvernance mais aussi comme centre de gravité d’une possible coalition. La seule à même de répondre rapidement aux attentes des Français.

La confusion entre «modération» et «raison», d’une part, «extrémisme» et «déraison», d’autre part, revient à nier l’éventualité d’une alternance, essentielle au fonctionnement démocratique.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Alors qu’ils dénonçaient les alliances honteuses des insoumis avec l’extrême droite sur les motions de censure contre leur gouvernement, des macronistes sont prêts à faire tomber un hypothétique gouvernement NFP avec les voix lepénistes.

Avec quelques mesures phare comme la protection des artistes-auteurs ou la gratuité des musées, le NFP propose une nouvelle définition émancipatrice de la culture, en écho à l’esprit du Front Pop’ de 1936.

Le camp présidentiel élabore de nombreux scénarios où il occupe un rôle central mais peine à prendre en compte la nouvelle donne sortie des urnes.

Au surlendemain du second tour des élections législatives, qui a vu le Nouveau Front populaire arriver en tête mais sans majorité claire, les tractations entre responsables politiques vont bon train ce mardi 9 juillet.

L’ancien député est accusé de trahison par des militants de gauche après la diffusion d’enregistrements, captés dans l’entre-deux-tours, où il évoque une coalition avec la macronie et la droite (et sans LFI).

La spécialiste de l’extrême droite décortique pour «Libération» les évolutions sociologiques du vote pour le Rassemblement national.

Le Nouveau Front populaire occupera (au moins) 178 sièges dans la nouvelle Assemblée nationale. Parmi la cinquantaine de nouveaux élus, une partie d’entre eux sont issus de la société civile et vont découvrir le Palais-Bourbon.

Après avoir consulté les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur, des internautes s’étonnent que le corps électoral ait été réduit de 12% entre le 30 juin et le 7 juillet. L’explication est toutefois très prosaïque.

Alors que Macron temporise et que la macronie rêve d’une majorité centrale alternative au NFP, les députés Renaissance s’agitent, entre initiatives concurrentes de l’aile gauche et de l’aile droite.

L’essentiel de l’actualité de ce jour.

Satisfaits du résultat du second tour, associations et syndicats se préparent néanmoins à défendre leurs dossiers dans les mois à venir.

Les Français ont fait barrage au Rassemblement national. «Quel étourdi ! J’avais oublié cette autre France, celle qui préfère l’Arabe au facho, la lesbienne à l’intolérant», s'exclame le chanteur et écrivain Magyd Cherfi.

Dans la circonscription, qui a renvoyé l’insoumise Mathilde Panot à l’Assemblée nationale dès le premier tour, les habitants restent sceptiques quant aux marges de manœuvre réelles du Nouveau Front populaire.

Au lendemain de la victoire surprise du Nouveau Front populaire, des sympathisants semblent avoir toujours du mal à y croire et osent à peine formuler leurs espoirs.

Alors que le Président temporise, espérant voir la gauche se diviser, les membres de l’ex-majorité tentent d’amadouer leurs adversaires d’hier et cherchent le meilleur scénario pour gouverner.

Fort de la surprise dans les urnes dimanche, le Nouveau Front populaire doit saisir l’occasion de dépasser les vieux appareils et surmonter les blocages en bâtissant enfin une formation sociale-écolo réformiste.

Après le second tour qui a placé le Nouveau Front populaire en tête, mais sans majorité absolue, insoumis, socialistes, écologistes et communistes ont discuté pendant la nuit, sans s’entendre en ce lundi matin sur un nom pour Matignon.

Annoncé vainqueur des législatives, le parti de Marine Le Pen est finalement arrivé en troisième position. Entre les «erreurs de castings» et les problèmes de formation, le mouvement cherche déjà son bouc émissaire.

Après l’élection de son ancien bras droit à l’Assemblée, Anne Hidalgo a choisi de nommer Patrick Bloche premier adjoint mais de confier la délégation de l’urbanisme à Lamia El Aaraje, une manière de faire monter la patronne du PS parisien.

Alors qu’aucune formation politique n’a obtenu de majorité absolue à l’Assemblée nationale dimanche 7 juillet, la France s’apprête à rejoindre la grande majorité des pays européens dirigés par une alliance de partis.

Après les résultats des législatives, «Libé» est retourné voir ces Français qui envisageaient de quitter le pays si l'extrême droite arrivait au pouvoir. Ils sont soulagés, certes, mais restent prudents.

Après des mois de propos polémiques, le député sortant de la huitième circonscription des Français de l’étranger est battu par Caroline Yadan (Renaissance), qui a remporté 52,7% des voix.

Les marchés boursiers ont à peine bougé un indice ce lundi matin, au lendemain du second tour des élections législatives. Le CAC 40 a ouvert en toute petite baisse de 0,49%, à 7 637 points.

Ce n'est pas le chaos, mais une coalition. Un gouvernement peut être mis en place pour les vingt-quatre ou trente mois nécessaires à l’accomplissement de quelques priorités que se fixeraient la gauche le centre et la droite.

Les électeurs de l’ex-majorité Ensemble et encore plus ceux du Nouveau Front populaire ont massivement reporté leurs voix sur des candidats opposés au RN. A contrario, les électeurs LR ont plutôt fait «barrage» au NFP.

De nombreux députés RN et leurs alliés dissidents LR ont été élus au second tour dimanche 7 juillet avec un faible écart de voix par rapport à leur candidat adverse. Davantage que dans les autres formations politiques.

La majorité relative de la gauche lui suffira-t-elle pour gouverner ? On en discute en direct sur Twitch à partir de 19 heures avec Léa Chamboncel, journaliste et chroniqueuse politique, Lucie Alexandre et Damien Dole, journalistes à Libé.

La gauche garde un formidable avantage culturel. C’est elle qui peuple massivement le tissu associatif et syndical. L’idée selon laquelle la France serait «archipélisée» domine. Mais la réalité des rapports sociaux n'est pas celle-là.