Les regards de Dov Alfon, Jonathan Bouchet-Petersen, Damien Dole, Serge July, Rachid Laïreche, Thomas Legrand, Luc Le Vaillant, Lauren Provost, Paul Quinio, Samira Sedira, Anne Sinclair et Alexandra Schwartzbrod sur une folle campagne.

Il serait temps de se pencher sur cet autre versant de l’histoire : pendant cette campagne, dans les quartiers populaires, une autre parole s’est «libérée». Des jeunes ont fait le taf et ont raconté, eux aussi, leur rapport à la France.

Les résultats des législatives ont infligé un cinglant démenti aux projections des sondeurs. De quoi remettre de nouveau en question des sondages qui peuvent influencer les comportements électoraux.

Pour le directeur de la Schaubühne de Berlin, Emmanuel Macron doit logiquement «nommer un Premier ministre de gauche, et respecter la politique de ce futur gouvernement en demandant à ses députés de le soutenir».

Pour le sociologue Jean Viard le message visible et joyeux de ce scrutin est la fin des grands blocs politiques. A côté du culte des gagnants, il est temps de renforcer une société robuste, provinciale, villageoise, de quartiers.

Parmi les 577 députés qui siégeront au Palais Bourbon après le second tour des législatives dimanche soir, figure une ribambelle de ministres, présidents de partis et autres visages connus de la politique.

Si les résultats des législatives prouvent que l’entreprise de ripolinage du RN n’a pas fonctionné, ils rappellent également aux médias et aux membres de la société civile qu’une vigilance de tous les instants est nécessaire.

La première séance des députés fraîchement élus, le 18 juillet, sera dirigée par le doyen d’âge José Gonzalez, 81 ans, élu d’extrême droite des Bouches-du-Rhône, assisté par les six benjamins de l’hémicycle, eux aussi majoritairement RN.

Le sort du Premier ministre qui a présenté sa démission dimanche n’est pas sans rappeler le destin d’un certain Palthiel, très éphémère mari de la fille du roi Saül.

Après des années d’intoxication présidentielle, et au vu du score du RN et de la gauche dimanche soir, il est grand temps de remettre le Parlement au centre du pouvoir. Ce qui sera sans doute difficile à accepter pour Macron.

Les habitants de la ville du Pas-de-Calais, où Marine Le Pen a été élue dès le premier tour des législatives, ne cachaient pas leur déception ce lundi après la victoire de la gauche au second tour.

Pas de vagues lundi sur la chaîne de Vincent Bolloré : dans «l’Heure des pros», Pascal Praud s’est contenté d’un amer constat des résultats des urnes, tout en envisageant, tout de même, des lendemains plus glorieux pour les idées du RN.

Le scrutin anticipé de ce dimanche 7 juillet a coûté leur poste à une ribambelle de figures politiques de premier rang, notamment à droite et dans le camp macroniste. Tour d’horizon.

Les chiffres brandis par certains commentateurs ne correspondent pas au décompte définitif et masquent le fait que l’extrême droite présentait beaucoup plus de candidats au second tour.

Au four et au moulin pendant quatre semaines, ils sont au cœur du succès du Nouveau Front populaire. C’est sur des personnalités comme les leurs que la gauche devra s’appuyer dans les semaines et les mois à venir si elle veut rassembler.

Soulagée d’échapper à un gouvernement d’extrême droite, la presse internationale peut souffler au réveil ce lundi 8 juillet. Mais la crainte d’une instabilité politique ne cesse de revenir dans les colonnes de nos voisins.

Les quatre principaux partis du Nouveau Front populaire se sont mis d’accord, dans la nuit de dimanche à lundi, pour mettre la pression sur l’Elysée en revendiquant la nomination d’un Premier ministre issu de leurs rangs.

Malgré un magnifique élan démocratique empêchant le RN d’accéder au pouvoir, les législatives laissent une plaie à vif pour les immigrés et leurs descendants. Et avec, la crainte de replonger dans un passé où la haine raciale dominait.

Insoumis, socialistes, écologistes et communistes ont entamé les discussions pour dégager le nom d’un futur chef gouvernement «dans la semaine». Une négociation incertaine, tant les rapports de force entre LFI et le PS se sont rééquilibrés.

Lettre de congratulations imméritées au fin stratège présidentiel sauvé sur le gong par le désistement républicain et qui devrait éviter de faire le malin.

Sur les 14 députés sortants, huit seulement parviennent à conserver leur mandat. Le Rassemblement national place deux nouvelles recrues, l’union de la gauche emporte sept sièges, tandis que la majorité présidentielle sauve quatre candidats.

Dans le quartier niçois de la Libération, à Nice, «Libé» est allé prendre le pouls de la population : beaucoup d’électeurs d’extrême droite atterrés et quelques gens de gauche pour qui la nuit a été détendue.

Large vainqueur, Emmanuel Tjibaou devient le premier député kanak depuis 1986. A l’échelle du territoire, les loyalistes sont distancés.

Entre deux parties de Candy Crush ou la consultation des infos sur leur téléphone, des passagers, fêtards de la gauche ou travailleurs matinaux, disent leur soulagement - parfois leur scepticisme - après la soirée des législatives.

Après l’annonce des résultats au deuxième tour des élections législatives, à Paris, militants et sympathisants de gauche ont convergé vers place la République pour célébrer. Retrouvez les images de joie par les photographes de «Libé».

L’essentiel de l’actualité de ce lundi 8 juillet.

Outre la victoire de la gauche ce dimanche 7 juillet, cette soirée électorale a été émaillée de quelques réjouissances, dont «Libération» vous propose de faire le tour.

Le Nouveau Front populaire a conservé quatre des sept circonscriptions de la capitale de Paca dimanche 7 juillet, mais la vague brune de l’extrême droite a déferlé sur le département.

La mauvaise pièce qui s’est jouée depuis un mois à la suite de la décision irresponsable du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale a failli très mal se terminer.

Retrouvez les résultats des élections législatives du dimanche 7 juillet dans la commune ou le département de votre choix grâce à nos cartes interactives.

Sur la chaîne info du groupe Bolloré, l’ambiance n’était pas à la fête. Laurence Ferrari a dû surmonter la défaite face à un plateau de seconds couteaux.

Des vingt-quatre membres du gouvernement en lice pour les législatives, huit ont perdu leur pari. Parmi eux, le ministre de la Fonction publique et la médiatique déléguée à l’Enfance vont faire leur valise.

Que va-t-il se passer après ce second tour des élections législatives ? En croisant l’analyse de plusieurs experts, voici un exercice de politique fiction, à partir des possibilités offertes par nos institutions.

Après la défaite de la majorité présidentielle, le Premier ministre a annoncé dimanche soir qu’il remettrait sa démission à Emmanuel Macron lundi matin. La gauche, elle, est arrivée en tête, le RN en troisième position.

L’ex-cheffe de file de la grève des femmes de ménages contre le groupe Accor a perdu son face-à-face contre le maire LR de L’Haÿ-les-Roses, à 545 voix près.

Parmi les qualifiés du Rassemblement national au second tour de ces législatives, plus de la moitié ne fera pas son entrée à l’Assemblée nationale. Une autre preuve que le barrage républicain a fonctionné ce dimanche 7 juillet.

En remportant deux tiers des circonscriptions à l’issue de ces législatives anticipées, la gauche réalise «un score historique» dans la capitale, se réjouit la maire Anne Hidalgo. La macronie, elle, résiste dans l’Ouest parisien.

Des dizaines de nouveaux députés élus sous la bannière du Nouveau front populaire vont faire leur entrée à l’Assemblée nationale à l’issue du second tour des législatives anticipées. Plusieurs d'entre eux sont peu connus du grand public.

Les «purgés» Alexis Corbière, Danielle Simonnet et Hendrik Davi, écartés par La France insoumise, retrouvent finalement tous leur siège à l’Assemblée nationale.

Après le désistement de la secrétaire d’Etat Sabrina Agresti-Roubache, arrivée 3e au 1er tour, le RN s’empare de la première circonscription des Bouches-du-Rhône.