Tandis qu’Emmanuel Macron s’ancre encore plus à droite en faisant alliance aux régionales avec Les Républicains en Paca, que fait la gauche écologiste ? Ce week-end du 1er Mai, symbole s’il en est des luttes sociales, elle continue de se diviser. Et de s’abîmer dans des haines recuites et des querelles d’ego, ignorant les aspirations à l’égalité sociale, sanitaire, environnementale, féministe, raciale mais aussi sécuritaire de son électorat. Et ce, au moment où le pays entame son déconfinement démocratique, à peine sorti d’une pandémie historique.
Samedi, c’est Jean-Luc Mélenchon qui a ouvert le ban en refusant de défiler avec les écologistes et les socialistes à Lille, les traitant de «faux jetons». «Je vous souhaite que le 1er mai 2022, je puisse revenir vous voir comme président de la République, ayant rétabli les 8 heures de travail, les 35 heures, la retraite à 60 ans», a trompeté celui qui est candidat LFI pour la troisième fois à la présidentielle. Le leader des insoumis ne s’adressait au micro qu’à des militants de son propre mouve