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Libération
Présidentielle

Pour 2027, Olivier Faure évoque la «possibilité» d’une primaire pour désigner «un candidat commun de la gauche et des écologistes»

Le premier secrétaire du PS, réélu vendredi à la tête de son parti, souhaite le moins de candidatures à gauche pour la prochaine présidentielle afin de contrer l’extrême droite.
Olivier Faure, le 24 août 2024 à Tours. (Jean-François Monier/AFP)
publié le 8 juin 2025 à 11h14

Le patron du PS, Olivier Faure, a assuré samedi 7 juin qu’«il y aura un candidat commun de la gauche et des écologistes» pour la présidentielle de 2027, en affirmant que sa désignation par une primaire était l’«une des possibilités», dans un entretien à la Tribune Dimanche.

Alors qu’il avait déjà prôné une candidature commune allant du leader de Place publique, Raphaël Glucksmann, à l’ex-député LFI François Ruffin, Olivier Faure note que ce dernier «a émis l’idée d’une primaire» : «C’est une des possibilités», a-t-il considéré.

«Nous devons parvenir à un processus de désignation commun», ajoute le député de Seine-et-Marne, selon qui «cela doit passer préalablement par une plateforme programmatique commune».

Réélu sur le fil

A propos de Glucksmann, qui a pour sa part indiqué ne pas souhaiter participer à une primaire, Olivier Faure estime que «personne ne peut dire “Je décide d’avancer sans chercher à rassembler la gauche et les écologistes».

«Le sujet, ce n’est pas de prendre des risques personnels, c’est de faire prendre des risques à ce pays et aux millions de Françaises et Français directement menacés par l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir», observe-t-il.

Olivier Faure a été réélu sur le fil à la tête du Parti socialiste, vendredi, en recueillant 50,9 % des suffrages des militants exprimés.

Interrogé sur la volonté de son adversaire, Nicolas Mayer-Rossignol (49,1 %), de présenter une candidature sociale-démocrate à la présidentielle de 2027, le premier secrétaire reconduit estime que «cette question a été tranchée» et se trouve «désormais derrière nous : les congrès servent à ça». Et de mettre en garde : «Personne ne peut prendre la responsabilité de se retrouver avec quatre ou cinq candidats de gauche sur la ligne de départ.»