Après la condamnation de l’ancienne présidente du Rassemblement national, le parti reste dans le flou sur la suite. Si Bardella semble incarner la personne idoine pour 2027, la loyauté envers la patronne bloque toute stratégie.

Dans la préfecture des Alpes-Maritimes, la peine d’inéligibilité infligée lundi 31 mars à la cheffe de file du parti d’extrême droite a relancé la mobilisation de la section locale, entre nouvelles adhésions et distribution de tracts.

60 % des emplois «essentiels du quotidien» de Paris sont occupés par des non-Parisiens. Que ce soit en matière de logement, de service public, de transport, il est urgent d’améliorer leurs conditions de vie.

Au lendemain du jugement condamnant leur cheffe de file à une peine d’inéligibilité, les élus du RN et leurs alliés vitupèrent tant contre l’institution judiciaire que la magistrate qui a signé la décision.

Ce lundi 31 mars, la cheffe de file du Rassemblement national a été condamnée à quatre ans de prison dont deux ferme et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire pour «détournement de fonds publics». Une décision historique.

La cheffe de file d’extrême droite a été jugée lundi 31 mars coupable de détournement de fonds publics, et condamnée en conséquence à de lourdes peines, dont 5 ans d’inéligibilité avec exécution immédiate.

Outre Marine Le Pen, 25 autres coprévenus ont aussi été condamnés ce lundi 31 mars, pour détournement de fonds publics, avec des peines allant de six mois à trois ans de prison.

L’édile de la plus grande municipalité administrée par le RN, ex-eurodéputé, est condamné par la justice à une peine d’inéligibilité de trois ans sans exécution provisoire pour l’emploi fantomatique de l’un de ses anciens collaborateurs.

Alors que Marine Le Pen ne pourra pas se présenter en 2027, l’ex-conseiller de l’Elysée, Pierre-Yves Bocquet, décortique le plan minutieux par lequel le RN pourrait subvertir nos institutions pour légaliser une «xénophobie d’Etat».

Des partisans de Marine Le Pen aux groupes les plus radicaux, toute la mouvance nationaliste et xénophobe a dénoncé la présence de musulmans en France, rendue plus visible par les festivités de fin de Ramadan.

L’élection de la Républicaine avait été annulée en février par le Conseil constitutionnel, alors que le candidat RN Thierry Mosca, inéligible, s’était maintenu au second tour.

Alors que le jugement dans l’affaire des assistants parlementaires est attendu ce 31 mars, la patronne du RN se refuse à envisager une peine d’inégibilité immédiate. Empêchant de facto sa famille politique d’envisager un plan B pour 2027.

Les «sages» ont rendu ce vendredi 28 mars leur décision sur l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité d’un élu local de Mayotte. Cette décision pourrait servir dans le jugement de l’affaire des assistants fictifs du RN.

Tout à leur obsession de se laver du stigmate antisémite, les nationalistes européens s’interdisent la moindre critique du régime israélien, pour le plus grand bénéfice de son très contesté gouvernement.

Le président du RN et la petite fille de feu Jean-Marie Le Pen prendront la parole jeudi à la Conférence internationale de lutte contre l’antisémitisme que doit clôturer Benyamin Nétanyahou.

Le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, a annoncé ce dimanche 23 mars, l’organisation d’élections législatives anticipées le 28 avril, sur fond de fortes tensions avec les Etats-Unis.

Le patron de Radio Courtoisie a organisé jeudi soir à Paris la troisième édition des «soupers de la Doyenne», un format qui doit permettre aux activistes les plus radicaux de fréquenter les cadres les plus fréquentables de l’extrême droite.

La cheffe des députés insoumis balaye les accusations d’antisémitisme visant LFI et affirme que ce sont les mobilisations et les politiques sociales qui permettront à la gauche de gagner le soutien du bloc populaire.

Successeur désigné par Martine Aubry à la tête de la capitale nordiste, le quadragénaire est rompu aux affaires locales, mais va devoir combler un fort déficit d’image d’ici aux municipales de 2026.

Sur Public Sénat, la maire de Paris a estimé qu’une candidature de celui qui fut son dauphin six années durant «fera perdre» le PS s’il devait remporter la bataille qui l’oppose à Rémi Féraud.

Le gendarme administratif a rejeté près de 400 000 euros des comptes de l’ex-tête de liste Reconquête, qui a arrosé son entourage pendant la campagne mais aussi pâti du train de vie mirobolant de cadres du parti d’Eric Zemmour.

La commune populaire, rouge depuis plus d’un siècle, voit le parti d’extrême droite renforcer ses positions dans la région. Mais le PCF, à l’instar de son édile Bernard Baude, croit pouvoir se maintenir à l’occasion des municipales 2026.

Le texte, dont l’examen en commission débute le 2 avril à l’Assemblée, suscite de fortes oppositions un an avant les municipales.

Après avoir successivement élu un député macroniste, puis une insoumise, ce département très rural du centre de la France a choisi en 2024 le jeune ciottiste Bartholomé Lenoir, sans ancrage local. Un symptôme du sentiment d’abandon.

Le Conseil constitutionnel a annoncé ce vendredi 7 mars annuler l’élection du député RN, après des irrégularités constatées lors des législatives de 2024. Un nouveau scrutin doit être organisé.

Entre la possible dissidence du socialiste Roger Vicot et les ambitions des écolos défaits sur le fil en 2020, le dauphin désigné, Arnaud Deslandes, n’aura pas la partie facile en 2026.

Issus de l’Ouest parisien, diplômés de grandes écoles et armés d’une ardente foi catholique, les trois conseillers de la leader de l’extrême droite incarnent la bourgeoisie qu’ils souhaitent convertir au Rassemblement national d’ici 2027.

Réputé proche de la Coordination rurale, le parti d’extrême droite entretient des relations plus délicates avec la FNSEA récemment vilipendée par Marine Le Pen mais courtisée par les élus du parti, jusqu’au Salon de l’agriculture.

Les premiers résultats des élections législatives allemandes sont conformes aux prévisions. Le parti d’extrême droite, l’AfD obtient un score record, avec près de 20 % des suffrages.

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies ce lundi 17 février à Paris pour dénoncer l’attaque d’un évènement antifasciste, dimanche, et pointer la responsabilité du ministre de l’Intérieur.

Libéré de son poste de président emblématique du club de football de Lyon, l’homme de 75 ans pourrait se présenter à la mairie de Lyon, a-t-il déclaré dimanche 16 février au soir dans un entretien au «Figaro».

Tout en reconnaissant de la sincérité au ministre de l’Intérieur quand il dénonce l’immigration et le multiculturalisme, Marine Le Pen et Jordan Bardella fustigent un «ministre de la parole» condamné à l’impuissance.

A Six-Four, à Carcassonne et à Calais, Libé a suivi trois parlementaires lepénistes lorgnant sur les mairies, et qui tentent chacun à leur façon de s’inscruster dans le paysage et les esprits.

Dans ce bastion de la droite dans les Hauts-de-Seine, Elisabeth de Maistre, candidate LR arrivée en tête du premier tour, l’a emporté ce dimanche 9 février face au candidat Horizons Antoine de Jerphanion pour succéder à Stéphane Séjourné.

Le locataire de la place Beauvau, en charge du bon déroulement des élections, se voit reprocher d’avoir émis des commentaires, voire des consignes, pour la municipale de Villeneuve-Saint-Georges.

Relégué au second plan des négociations depuis que le PS a décidé de ne pas voter la censure contre le gouvernement Bayrou, le RN s’est donné jusqu’au 5 février pour prendre une décision, qui enverra un signal politique.

Dans ce bastion de la droite, la candidate Les Républicains, qui a obtenu 38,17 % des suffrages dimanche 2 février, affrontera au second tour le candidat d’Horizons et ex-adjoint au maire, Antoine de Jerphanion.

L’élection organisée dans la commune du Val-de-Marne, suite à une vague de démissions de conseillers municipaux, s’achève sur une victoire de la candidate des Républicains Kristell Niasme. Un revers pour la gauche.

Défait aux dernières législatives, le secrétaire général du Parti communiste a élu jeudi 30 janvier maire de la commune nordiste, à la faveur de la démission de son mentor Alain Bocquet.

L’adoption de l’article 4 du projet de loi de finances, qui réforme la tarification de l’électricité, a ravivé une envie de faire chuter l’exécutif chez le parti d’extrême droite. Plaçant les socialistes en plein dilemme stratégique.