Après une année en retrait et alors que les députés RN faisaient leur rentrée ce dimanche, leur patronne est décidée à reprendre une place centrale. A la fin du mois s’ouvrira toutefois un procès qui pourrait en décider autrement.

Le député a exprimé sa «honte» d’avoir tracté différemment s'il s'adressait à «un noir, un arabe ou un blanc» avant les législatives de 2022. Mais il n’évoque pas de consignes du mouvement, qui réfute avoir eu de telles pratiques.

Ministre des Outre-mer sous Emmanuel Macron, la sénatrice a vu son mandat annulé en raison de «manquement» de ses comptes de campagne et est déclarée inéligible pour une durée d’un an.

La gauche doit renoncer à brandir son inutile censure et trouver un accord avec Michel Barnier afin que ce soit elle et non pas les lepénistes qui mette le Premier ministre «sous surveillance».

Egalement passé par l’administration de Bercy et la campagne d’Eric Zemmour, Corentin Jousserand sera conseiller du groupe d’extrême droite à la commission des finances de l’Assemblée nationale.

En marge des journées parlementaires du parti Horizons, le Premier ministre s’engage ce mercredi 11 septembre à dévoiler un exécutif dans quelques jours.

La présidente d’Occitanie, partisane d’une nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon, affiche ce mercredi 11 septembre son refus catégorique de participer à un exécutif «de droite» qui «ne respecte pas le vote des Français».

Le nouveau Premier ministre rend visite ce mardi 10 septembre aux groupes parlementaires du centre et de droite, dont le soutien n’est pas totalement acquis, à commencer par les élus macronistes.

Malgré les «lignes rouges» brandies par son aile gauche, le groupe Ensemble pour la République, réuni en séminaire ce mardi 10 septembre, ne compte majoritairement pas rendre la vie trop dure au nouveau Premier ministre.

Assistant parlementaire de Jean-François Jalkh, comme Jordan Bardella, Ghislain Dubois semble avoir été couvert par le RN malgré des accusations de harcèlement sexuel envers un jeune homme de 17 ans, à qui il avait promis un stage.

En pleine rentrée dimanche dans son fief, la leader d’extrême droite tentait de justifier son soutien au nouveau chef de gouvernement, alors que plusieurs médias ont révélé qu’elle avait été consultée en amont.

Pour le politiste Denis Pingaud, le seul moyen de sortir du bourbier dans lequel le pays se trouve et de permettre à la gauche de remporter la prochaine présidentielle est de réinitialiser le modèle social-démocrate grâce à l’écologie.

Auparavant élu gaulliste social pro-européen puis candidat libéral et sécuritaire, le rôle du Rassemblement national dans la nomination de Michel Barnier pourrait forcer le nouveau Premier ministre à dévoiler un nouveau visage.

Pour tous les constitutionnalistes interrogés, une motion pourra être déposée «dès que l’Assemblée siègera». Les avis divergent quant à savoir si elle pourrait viser un Premier ministre qui n'aurait pas encore nommé son gouvernement.

En pleine décrépitude, le parti zemmouriste, dont le leader prône désormais «une révolution antipolitique», fait sa rentrée samedi dans le Vaucluse. Presque privé d’élus, mais avec un aréopage de figures radicales.

Alors qu’il était député de Savoie, le nouveau Premier ministre s’était opposé à une proposition de loi visant à mettre fin à la discrimination qui donnait la majorité sexuelle dès 15 ans aux hétérosexuels et à 18 ans pour les homosexuels.

Le Premier secrétaire du PS a estimé ce vendredi 7 septembre que le nouveau locataire de Matignon allait «s’adresser à l’extrême droite, dont il a très bien compris que sa survie dépendait d’elle».

Nommé ce jeudi 5 septembre à Matignon, le vieux routard LR, parti qui a recueilli 5,41% des suffrages aux législatives, devra naviguer entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, à qui il doit sa nomination.

En campagne discrète depuis des semaines et habile négociateur, l’ancien ministre a profité de l’hostilité du RN à l’égard de Xavier Bertrand pour devenir le cinquième Premier ministre d’Emmanuel Macron.

En déclarant ne pas vouloir censurer a priori le nouveau Premier ministre, le RN a rendu possible son accession à Matignon. Et tient la suite de l’histoire entre ses mains.

Le président russe a déclaré ce jeudi 5 septembre préférer la candidature de la démocrate à celle de Donald Trump, qui avait imposé «plus de sanctions à la Russie qu’aucun président» avant lui.

L’ancien commissaire européen a été choisi par Emmanuel Macron, ce jeudi 5 septembre, pour remplacer le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal. Retour sur son programme de candidat à la primaire du parti Les Républicains en 2021.

Le chef de l’Etat semble insatisfait des deux hypothèses testées ces derniers jours : l’une de centre gauche, Bernard Cazeneuve, et l’autre de droite, Xavier Bertrand.

L’annonce par l’ancien Premier ministre de ses ambitions présidentielles appuie la fragilité politique du chef de l’Etat, et démontre que la bataille pour sa succession est bel et bien lancée.

«Je me prépare pour proposer des choses aux Français. Ce que je proposerai sera massif», promet le maire Horizons du Havre dans un entretien au «Point» publié ce mardi 3 septembre.

Le think tank lié à LFI fait paraître un ouvrage de bonne tenue qui analyse les ressorts du vote RN et les moyens de le combattre. Certains partis pris discutables expriment surtout la stratégie politique du mouvement mélenchoniste.

L’hypothèse du choix, par Emmanuel Macron, du président du Conseil économique, social et environnemental pour le poste de Premier ministre relance la piste d’un gouvernement constitué d’experts, non affiliés à des partis politiques.

L’ex-ministre de l'Education a réuni à Autun, pour la première université d’été de son groupe de réflexion, des personnalités qui militent comme lui pour une laïcité radicale, surtout contre le voile… et visant en priorité LFI.

La maire de Paris vante ce samedi 31 août auprès de «Ouest-France» la candidature de l’ancien Premier ministre socialiste de François Hollande, qui selon elle permettrait de «rassembler des responsables politiques venant d’autres bords».

Le premier secrétaire socialiste a clôturé les Journées d’été de son parti ce samedi 31 août avec un discours taclant Jean-Luc Mélenchon d’un côté et appelant à l’unité du NFP de l’autre.

Une enquête d’opinion Ipsos pointe ce vendredi 30 août l’hostilité des électeurs envers l’ensemble du personnel politique et des institutions, après les législatives anticipées. La moitié des sondés désirent la démission du Président.

Selon un collectif de jeunes socialistes, Emmanuel Macron a le devoir de nommer un représentant du NFP, qui peut adapter son programme aux nouveaux équilibres, et que la droite ne censurerait pas cette majorité pour ne pas s’allier au RN.

L’instauration d’un «contre-gouvernement» compenserait le renvoi du NFP à une position d’opposition et permettrait d’assurer une incarnation des idées de la gauche dans l’exercice du pouvoir exécutif, estime l’avocat Vincent Brengarth.

Il est pompier, sportif, influenceur et tétraplégique. Pour l’ouverture des Jeux paralympiques, «Libération» recueille le témoignage de Romain Guérineau, alias Roro le costaud, ce mercredi 28 août à partir de 13h en direct sur Twitch.

Le Président s’aligne sur la politique de l’extrême droite, qui a signifié qu’elle censurerait tout gouvernement de gauche. Pour le député écologiste Hendrik Davi, les citoyens comme les entreprises doivent réagir.

En balayant un gouvernement issu du NFP, le chef de l’Etat a prouvé que ses consultations n’étaient qu’un leurre et qu’il faisait peu de cas du choix des électeurs de gauche. Au risque de les pousser vers l’abstention, au bénéfice du RN.

Le départ du Président de la République créerait une nouvelle situation politique. Mais insuffisante, selon les constitutionnalistes, pour déroger à la règle, inscrite dans la Constitution, d’attendre un an avant une nouvelle dissolution.

Emmanuel Macron a annoncé lundi soir exclure l’option d’un gouvernement Nouveau Front populaire, au nom de la «stabilité institutionnelle».

Un tel exécutif «serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale» et «la stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option», écrit la présidence.

Mis au pied du mur par la proposition d’un gouvernement sans ministre LFI, formulée par Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron cherche toujours à esquiver le résultat des urnes en cherchant désespérément un gouvernement snobant le NFP.