Comme prévu, Anne-Laurence Petel a déposé sa candidature ce mardi en préfecture des Bouches-du-Rhône. Ce n’était pas tout à fait gagné, au vu de l’émoi provoqué par le maintien de sa candidature dans la 14e circonscription du département. Dimanche, dans ce territoire qui couvre une partie du Pays d’Aix, la députée sortante Renaissance est arrivée troisième avec 28,9 % des suffrages. Juste derrière Jean-David Ciot (29,5 %), socialiste investi par le Nouveau Front populaire (NFP) et député du territoire jusqu’en 2017, date à laquelle Anne-Laurence Petel lui avait soufflé la circonscription. Devant eux, le candidat du RN-LR (canal Ciotti), Gérault Verny, a récolté 31,6 % des voix.
Question d’arithmétique
Les résultats étaient encore chauds dimanche soir quand la candidate a annoncé à ses militants sa décision de rester en course. «Avec l’accord de Gabriel Attal et de mon parti», insiste depuis Anne-Laurence Petel, contredisant la ligne générale inverse pourtant martelée par le Premier ministre. «J’ai échangé d’abord [dimanche soir] avec Stéphane Séjourné [le secrétaire général de Renaissance, ndlr]. J’ai eu par mail le cabinet de Gabriel Attal. Sejourné m’envoie “oui, vas-y”. Et le cabinet d’Attal : “Fonce, tu vas gagner”», racontait-elle lundi à Libé. Question d’arithmétique, justif