Cela suffira-t-il à vaincre l’attachement angevin à ce qui est déjà en place et, par la même occasion, l’ex-ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu (Horizons), maire de la préfecture du Maine-et-Loire depuis 2014 ? Samedi 28 juin, une partie de la gauche locale a organisé à Angers sa propre primaire afin de désigner le candidat qui doit les représenter aux municipales de 2026. Une partie seulement, car si neuf mouvements et partis (Parti socialiste, les Ecologistes, Place Publique, Parti communiste…) se sont réunis sous la bannière «Demain Angers», La France insoumise reste en dehors. «On veut un programme de rupture, on s’est dit qu’on verra plus tard qui représentera le programme», justifie Léo Métayer, co-chef de file local aux municipales pour le parti de Jean-Luc Mélenchon.
Alors que cette ville de 165 000 habitants comptait 93 543 inscrits sur les listes électorales en juin 2024, 1 100 Angevins et Angevines ont déboursé 1 € pour désigner celui qui deviendra peut-être leur futur maire. Mais contrairement à une primaire classique, il ne s’agissait pas de glisser le nom d’un des cinq candidats en lice dans une urne.