La foule, toute en drapeaux bleus et blancs noués sur les épaules, et les slogans, «Israël vivra, Israël vaincra», scandés comme une seule personne. Au milieu de ce décor, une jeune femme s’approche d’Edwige Diaz, députée Rassemblement national (RN) de la Gironde : «C’est bien que vous soyez là, vous savez c’est compliqué pour la communauté avec votre parti mais votre réaction est saine», félicite cette militante, un badge «UEJF», pour Union des étudiants juifs de France, accroché au chemisier. Elle lui demande, «quand même» un selfie avant de rejoindre ses camarades, derrière la banderole. Comme s’il était naturel, conformément à la consigne édictée par le bureau exécutif du parti d’extrême droite, que plusieurs parlementaires frontistes, membres du groupe d’amitié France-Israël de l’Assemblée nationale, se soient mêlés lundi en fin d’après-midi au rassemblement en soutien à Israël, organisée notamment par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
En l’absence de Marine Le Pen et de Jordan Bardella – le second prétextant des réunions au Parleme