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Libération
Reportage

A Marseille, après la dissolution : «Je suis prête à prendre un Glucksmann trop mou ou un Mélenchon à grosse tête !»

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Elections législatives 2024dossier
Un millier de militants et sympathisants de gauche se sont retrouvés lundi 10 juin au soir dans la préfecture des Bouches-du-Rhône. D’accord pour s’opposer à l’extrême droite, pas toujours sur le meilleur moyen de le faire.
Manifestation contre le RN à Marseille, le 10 juin 2024. (Nicolas Tucat /AFP)
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 10 juin 2024 à 22h15

Des lycéens, des avocats en robe noire, des élus en écharpes (tendance majorité marseillaise de gauche), des drapeaux de la CGT et du Snes, du PCF et de Génération.s, d’autres de la Palestine, tous derrière un camion de la CGT aux baffles propulsant l’Internationale. Plus d’un millier de Marseillais se sont rassemblés lundi 10 juin en début de soirée devant la préfecture régionale, une réaction spontanée pour réagir au score triomphant du RN aux européennes et à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée. «Ça va ? Je ne sais pas si la question à poser», sourit Lola, une élève de terminale venue avec toute une délégation de lycéens. «Il fallait que je fasse quelque chose, que je dise ma colère. Tout cela me fait peur. Dans l’histoire, la montée du fascisme, ça ne s’est jamais bien terminé. Mais on est là pour ne pas baisser les bras. C’est une première mobilisation, on attend la suite.»

Les questions en discussion au même moment à Paris entre partis de gauche s’expriment ici par pancartes interposées. «L’union ou la mort», a écrit Violette à la va-vite sur un carton. «On n’a p