En sortant de son train gare Saint-Charles, Raphaël Glucksmann a tenu à passer à la librairie le Petit Pantagruel. Il y a deux nuits, l’établissement spécialisé dans le livre jeunesse, situé dans le tranquille 7e arrondissement de Marseille, a reçu une boule de pétanque en pleine vitrine, façon de contester la «manifestation de doudous» portant des pancartes «Je veux vivre dans une France antiraciste et antifasciste» qui y était présentée. «L’extrême droite au pouvoir, ce sera aussi la libération de cette intolérance et de cette violence», a expliqué le député européen. Ce mercredi 19 juin, il venait justement délivrer ce message à Marseille, sa première sortie de terrain depuis l’annonce de son soutien à l’union des gauches portée par le Nouveau Front populaire. «C’était important de venir ici où la menace du Rassemblement national est réelle», soutient le visiteur, qui a prévu tout l’après-midi une opération motivation des militants dans les deux circonscriptions obtenues par ses soutiens sur la ville : la première, fief de droite remporté de peu par Renaissance en 2022 par la secrétaire d’Etat Sabrina Agresti-Roubache face au RN et qui aura, à sa gauche, Pascaline Lécorché de Place publique. Et la 2e, au sud de la ville, tenue par la députée elle aussi macroniste Claire Pitol
Reportage
A Marseille, Raphaël Glucksmann en campagne pour lever les doutes de ses électeurs
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Raphaël Glucksmann est à Marseille pour son premier déplacement de campagne, le19 juin. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 19 juin 2024 à 21h32
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