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Libération
Reportage

A Narbonne, Marine Le Pen réaffirme ses ambitions pour 2027 face à Jordan Bardella

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Une semaine après que le président du Rassemblement national s’est dit prêt à se porter candidat en cas d’empêchement de sa prédécesseure, cette dernière a appelé ses partisans, jeudi 1er mai, à se «lever contre» une «entreprise de confiscation de la démocratie».
Marine Le Pen et Jordan Bardella lors du meeting du 1er Mai du Rassemblement national, à Narbonne. (David Richard/Libération)
par Nicolas Massol et photo David Richard
publié le 1er mai 2025 à 19h23

Sur scène, Louis Aliot vient de remettre Jordan Bardella à sa place tandis que Marine Le Pen, dans l’ombre et les bras croisés, attend de monter. Narbonne, dans l’Aude, ce jeudi 1er mai. Le Rassemblement national s’est claquemuré dans un Palais des sports à la périphérie de la ville tandis que le cortège syndical défile dans le centre pour la journée internationale des travailleurs. Le parti d’extrême droite, lui, préfère vanter le «travail», ou l’«effort» comme le chantera la patronne dans son discours, tout à l’heure. Mais à vrai dire, pour les 5 000 sympathisants rassemblés dans la salle (plusieurs centaines n’ont pas pu entrer), l’enjeu est ailleurs : qui portera les couleurs de leur mouvement à la prochaine présidentielle ?

Trente jours après sa condamnation en première instance à une peine d’inéligibilité qui obère largement ses chances de se présenter en 2027, Le Pen semble bien décidée à montrer qu’elle n’a aucune intention