Sur scène, Louis Aliot vient de remettre Jordan Bardella à sa place tandis que Marine Le Pen, dans l’ombre et les bras croisés, attend de monter. Narbonne, dans l’Aude, ce jeudi 1er mai. Le Rassemblement national s’est claquemuré dans un Palais des sports à la périphérie de la ville tandis que le cortège syndical défile dans le centre pour la journée internationale des travailleurs. Le parti d’extrême droite, lui, préfère vanter le «travail», ou l’«effort» comme le chantera la patronne dans son discours, tout à l’heure. Mais à vrai dire, pour les 5 000 sympathisants rassemblés dans la salle (plusieurs centaines n’ont pas pu entrer), l’enjeu est ailleurs : qui portera les couleurs de leur mouvement à la prochaine présidentielle ?
Trente jours après sa condamnation en première instance à une peine d’inéligibilité qui obère largement ses chances de se présenter en 2027, Le Pen semble bien décidée à montrer qu’elle n’a aucune intention