Il n’allait pas laisser ce champ-là au seul Yannick Jadot. Député européen durant dix ans (2009-2019), Jean-Luc Mélenchon n’a pas eu le loisir, comme son concurrent écologiste, de s’offrir un duel en direct avec le chef de l’Etat au centre de l’hémicycle strasbourgeois. Mais le candidat de La France insoumise avait néanmoins coché, de longue date, ce 19 janvier pour revenir en Alsace : à la fois pour une conférence de presse mais aussi son deuxième meeting «immersif», au Palais de la musique et des congrès, distant d’un petit kilomètre seulement du Parlement européen.
Analyse
«Dénoncer les doubles discours d’Emmanuel Macron»
«Ce matin, le président de la République a mis notre pays en bien fâcheuse posture, attaque le désormais député des Bouches-du-Rhône, acclamé par ses soutiens, masques FFP2 sur le visage. C’est lui qui a décidé que la présidence française aurait lieu à ce moment-là, il aurait pu la reporter.» Comme à chacun de ses meetings, Jean-Luc Mélenchon est à guichets fermés : 2 500 personnes selon son équipe, obligeant à ouvrir deux salles supplémentaires. Après la diffusion d’un clip vidéo revenant sur l’urgence clima