La présidente (PS) sortante de la région Occitanie a enregistré deux soutiens de poids. A quelques minutes d’intervalle, François Hollande et José Bové ont dit publiquement tout le bien qu’ils pensaient de Carole Delga, mais sans jamais se croiser. «Elle est tenace, sérieuse, rigoureuse. Je pense qu’elle est la mieux placée», complimente l’ex-président socialiste à propos de l’ancienne ministre du gouvernement Valls, élue à la tête de la nouvelle grande région en 2015. Prenant visiblement plaisir à visiter toute la journée la ville rose, François Hollande a toutefois mis en garde contre «la menace de l’extrême-droite», qui avait viré en tête au premier tour (31,83%) devant la candidate socialiste (24,41%).
C’est précisément pour éviter que ce scénario se reproduise que José Bové a décidé de soutenir Carole Delga dès le premier tour. L’ancien paysan emblématique du Larzac figurera en dernière position sur la liste de la présidente sortante dans l’Aveyron. Pour l’ancien député européen, Carole Delga a constitué «une coalition à l’allemande» en ouvrant sa liste «pour dépasser les logiques d’appareils». Une pierre dans le jardin du toulousain Antoine Maurice et d’EE-LV, qui ont refusé de s’allier avec le PS pour conduire une liste écologiste autonome. Agnès Langevine, élue sortante qui a fait le choix de rester