Comment réchauffer les âmes glacées du dimanche sur la place du Capitole à Toulouse ? Les frangins du groupe Zebda sont montés sur scène pour chanter un de leurs morceaux fétiches : Motivés. Ils ont tout essayé. Pas simple. Le froid picote vraiment les oreilles et le bout des doigts. Pour son dernier meeting en plein air avant le premier tour, Jean-Luc Mélenchon se pointe sur la grande scène en début d’après-midi. Le tribun ne prend pas de temps pour les présentations. Le temps presse. Il dit juste : «La France n’est rien sans son peuple. Le peuple est tout.» La présidentielle se joue dans une semaine et tous les horoscopes annoncent l’insoumis en troisième position derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
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Le candidat de l’Union populaire débute par quelques mots sur le président de la République qui était en meeting la veille, à la Défense Arena de Nanterre. Jean-Luc Mélenchon connaît cette salle parisienne. Il y est allé pour voir l’un des Pink Floyd en concert. La foule (25 000 personnes selon les organisateurs) se marre de l’anecdote. Puis l’insoumis se lance dans une description du meeting du candidat Macron : «Les choses ont commencé avec un peu de pyrotechnie mais ce fut un feu d’artifice de bobards.» La vie des «plus pauvres a baissé