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A un an de la présidentielle, LR va à la pêche à la ligne

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Election Présidentielle 2022dossier
Figures et collectifs de droite rivalisent de propositions pour la campagne à venir du parti Les Républicains. Une effervescence d’idées qui, faute d’incarnation, peine encore à toucher le public.
Bruno Retailleau et Aurélien Pradié le 16 décembre à Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 27 avril 2021 à 21h25

Ils n’ont pas de leader, mais ils ont plein d’idées. A un an de la présidentielle, une droite en mal d’incarnation noircit le papier pour tromper l’attente. Parti, candidats, figures en quête d’audience, parlementaires rongeant leur frein dans l’opposition : tous ont leur pierre à apporter pour toucher l’électorat, remobiliser les élus ou peser auprès du futur candidat de droite. Quitte à ce que la discussion tourne au brouhaha.

Chaque lundi jusqu’à l’élection présidentielle, les sympathisants du sénateur Les Républicains (LR) Bruno Retailleau recevront par courriel l’une de ses «50 idées pour la France» : il s’agissait cette semaine de porter à six ans la durée du mandat présidentiel, pour le décaler de celui des députés. Voilà dix jours, c’est le numéro 2 de LR, Guillaume Peltier, qui imaginait les cent premiers jours d’un futur président de droite. Figure au menu l’une de ses idées les plus discutées : l’augmentation de 20 % de tous les salaires via la suppression totale des cotisations sociales, compensée par une taxe de 2 % sur les transactions financières et les paiements électroniques.

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