Dans le ciel de Villeneuve-Saint-Georges, commune voisine d’Orly, les avions volent bas. Très bas. Un appareil passe «toutes les quatre minutes à 300 mètres de hauteur», selon Louis Boyard. Ainsi, le discours du candidat insoumis aux municipales anticipées de cette ville du Val-de-Marne – organisées après la démission d’une grande partie du conseil municipal, dans un contexte politique grave – est parsemé d’un bruit sourd. Ironie du sort : après une accalmie, la pollution sonore reprend au moment où le député reproche à l’aéroport voisin de «profiter de la patience des Villeneuvois», «eux qui pâtissent le plus d’Orly», dans une diatribe exaltée.

Le bruit n’est pas la seule nuisance recensée par le députe du Val-de-Marne, l’un de six candidats à ce scrutin, où se présentent aussi notamment l’ancien maire (divers d