Dans le panthéon d’Adrien Quatennens, il y a Johnny Hallyday et Jean-Luc Mélenchon. Alors, quand le coordinateur de LFI prend la plume pour se raconter, il ne peut s’empêcher de partager la vedette avec son grand homme. Le livre qui sort ce jeudi porte ainsi son nom, Génération Mélenchon (1), entre autoportrait du jeune nordiste (31 ans), conseiller clientèle chez EDF avant d’être élu député en 2017, et hommage passionné au leader insoumis, «le plus talentueux tribun et intellectuel de la scène politique», dont il est devenu le «compagnon de route». Il épouse tout, même les excès et les coups de sang de son champion. Cinq ans que le disciple ne le quitte pas d’une semelle, toujours à la droite du père. Mais deux pas en arrière, un peu en retrait. A l’Assemblée nationale, on a toutefois vite repéré sa silhouette raide comme la justice et remarqué les interventions de cet orateur enflammé et débatteur inflexible. Tout au long du quinquennat, on l’a vu à des moments clés.
On s’est rencontrés après votre premier discours à l’Assemblée n