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Décryptage

Alliance LR-RN : Eric Ciotti et ses ouailles surfent sur la vague brune

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Elections législatives 2024dossier
Partis sous la bannière des «Républicains à droite», une soixantaine de candidats pro-Ciotti ralliés au RN se sont qualifiés pour le second tour des élections législatives. Sans ancrage et avec peu de réserves de voix, combien seront élus ?
Eric Ciotti au port de Nice, le 30 juin 2024. (Laurent Carré/Libération)
publié le 2 juillet 2024 à 18h15

Il se rêve en «pilier» d’une majorité d’extrême droite. Rallié au Rassemblement national, Eric Ciotti, toujours président du parti Les Républicains selon la justice, entretient des rêves de grandeur après les résultats de ses troupes au premier tour des législatives. Isolé dans son ralliement au RN, le Niçois est parvenu à investir une soixantaine de candidats, trouvés dans les vieux tiroirs de la droite ou les poches de Reconquête, et partis en campagne sous la bannière des «Républicains à droite» (et non LR) – le signe, note-t-on chez LR canal historique, que Ciotti est frileux quant à l’issue de sa guérilla judiciaire engagée avec le parti. La plupart se sont qualifiés pour le second tour. Deux seulement sont passés dès dimanche.

Dans les Alpes-Maritimes, Christelle D’Intorni, seule députée LR sortante ayant accepté l’alliance avec l’extrême droite, a été élue au premier tour dans la 5e circonscription. Proche de Marion Maréchal, Eddy Casterman, 27 ans, a lui aussi été élu dimanche dans l’Aisne. Il balaie le sortant Jean-Louis Bricout (Liot), en