Des meetings qui font salle comble, des vidéos qui buzzent sur les réseaux sociaux, un argumentaire renouvelé… Anasse Kazib est-il en train de bousculer l’extrême gauche qui présente, depuis 2002, deux candidats (au moins) à l’élection présidentielle ? Depuis qu’il a annoncé, au printemps, son souhait de concourir dans la course à l’Elysée, le cheminot de 34 ans tente de se faire une place sur un segment politique habitué aux scores très bas. En 2017, Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) avaient, à eux deux, rassemblé moins de 2% des suffrages exprimés. Kazib vient jouer des coudes entre ces deux mêmes candidatures, déjà déclarées.
Il y a quelques mois encore, le syndicaliste de chez SUD rail était encore membre du NPA. Mais des désaccords str