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Anasse Kazib, le cheminot qui tente de se faire une place à l’extrême gauche à la présidentielle

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Election Présidentielle 2022dossier
Le syndicaliste de 34 ans, figure en 2018 de l’opposition à la réforme du statut des cheminots, tente avec son mouvement d’extrême gauche, Révolution permanente (émanation du NPA), d’être candidat à la présidentielle. Il a toutefois du mal à réunir les 500 parrainages nécessaires.
Anasse Kazib à la gare du Nord à Paris, le 3 mai 2018, durant la mobilisation contre la réforme du statut de la SNCF. (Martin Colombet/Libération)
publié le 16 décembre 2021 à 12h14

Des meetings qui font salle comble, des vidéos qui buzzent sur les réseaux sociaux, un argumentaire renouvelé… Anasse Kazib est-il en train de bousculer l’extrême gauche qui présente, depuis 2002, deux candidats (au moins) à l’élection présidentielle ? Depuis qu’il a annoncé, au printemps, son souhait de concourir dans la course à l’Elysée, le cheminot de 34 ans tente de se faire une place sur un segment politique habitué aux scores très bas. En 2017, Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) avaient, à eux deux, rassemblé moins de 2% des suffrages exprimés. Kazib vient jouer des coudes entre ces deux mêmes candidatures, déjà déclarées.

Il y a quelques mois encore, le syndicaliste de chez SUD rail était encore membre du NPA. Mais des désaccords str