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Nouveau Front populaire

Antifa lyonnais, ex-NPA, assistant d’éducation : qui est Raphaël Arnault, le candidat LFI qui divise dans le Vaucluse

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L’insoumis et porte-parole de la Jeune Garde se présente dans la 1ere circonscription du département sous l’étiquette du Nouveau Front populaire. Son profil jugé «trop extrême» par certains à gauche mène à une candidature dissidente. Fabien Roussel a appelé à son retrait mardi.
Le candidat LFI Raphaël Arnault à Paris en janvier 2023, lors d'une marche kurde pour la vérité et la justice. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
par Maïté Darnault, correspondante à Lyon
publié le 19 juin 2024 à 20h43

Un mot et une lettre. «Fiché S», c’est désormais à cela que le parcours de Raphaël Arnault semble se réduire. Et au prisme de la polémique qui enfle depuis lundi. Lorsque sa désignation a été actée pour porter les couleurs du Nouveau Front populaire dans la première circonscription du Vaucluse, qui comprend Avignon, le miroir grossissant a d’abord été tendu par l’extrême droite, la droite et leurs mégaphones médiatiques. Puis la gauche locale s’est décidée à faire bloc contre le candidat de La France insoumise, parachuté depuis Lyon, jugeant son «profil trop extrémiste» et lui préférant un «arc […] humaniste, social-démocrate». C’est désormais un des dirigeants du Nouveau Front populaire (NFP) qui réclame de «retirer» la candidature du militant de 29 ans, porte-parole du mouvement antifasciste la Jeune Garde. Mardi soir, sur le plateau de BFM TV, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a dénoncé une investiture «contraire aux valeurs» de l’alliance des gauches pour ces législatives anticipées.

«Dans les négociations, on discute de la couleur des circonscriptions, jamais des candidats», précise à Libération Paul Vannier,