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Analyse

Après le déception du premier tour, EE-LV se remet en question

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Plusieurs chantiers font face aux Verts après leur faible score à la présidentielle, à commencer par la remise à flot financière du parti et les législatives, pour lesquelles ils ont amorcé les négociations avec les insoumis. Le camp de Jadot regarde aussi en arrière pour tenter d’expliquer leur échec.

Les écolos pensaient faire leur plus beau score. Finalement, Yannick Jadot est arrivé sous la barre des 5% à atteindre pour être remboursé. (Rémy Artiges/Libération)
ParCharlotte Belaïch
Journaliste politique
Publié le 15/04/2022 à 18h56

Julien Bayou a du travail. Sans doute s’y était-il préparé, comme tout chef de parti à l’abord d’une présidentielle. Ce qu’il n’imaginait peut-être pas, c’est qu’au lendemain du premier tour, il devrait s’affairer à récolter des fonds pour sauver EE-LV. Les écolos pensaient faire leur plus beau score. Finalement, Yannick Jadot est arrivé sous la barre des 5% à atteindre pour être remboursé. Dimanche soir, le candidat écolo a donc lancé un appel à l’aide pour que le parti puisse payer son prêt bancaire. Cinq millions d’euros, dont deux millions qu’ils doivent rembourser en cinq semaines. «On en a pour trois ou quatre ans pour se remettre à flot», estime une cadre.

Mais déjà, il faut avancer : préparer les législatives et négocier une éventuelle alliance avec les insoumis. Dans la nuit de jeudi à vendredi, deux courriers se sont croisés. Celui