Depuis les révélations de Libération sur la fabrication par Jordan Bardella de fausses preuves du travail qu’il aurait dû effectuer à l’époque où il était assistant parlementaire à Bruxelles, l’actuel président du Rassemblement national a eu plusieurs lignes de défense. La première : après la publication de notre article initial, qui raconte pourquoi il a participé en 2018 à la confection a posteriori de documents antidatés à 2015, époque de son contrat d’assistant, Jordan Bardella a d’abord parlé de «fausses accusations» et d’une «grossière tentative de déstabilisation», à l’approche du procès des assistants parlementaires RN présumé fictifs – lors duquel il n’est pas renvoyé devant le tribunal correctionnel.
Ensuite, alors qu’une équipe de Complément d’enquête, l’émission de France 2, lui a présenté une partie de ces documents, il y a reconnu du bout des lèvres son écritu