La saison des couacs est ouverte au Rassemblement national (RN). Invitée du 20 heures de TF1, jeudi 11 septembre, Marine Le Pen a fermement démenti la tentation au sein de son camp, relayée par le journal le Monde, de mijoter sur mesure une loi, en cas d’arrivée au pouvoir après une dissolution prochaine, qui lui permettrait de se présenter à l’élection présidentielle de 2027. «C’est une élucubration», a balayé la députée du Pas-de-Calais, condamnée le 31 mars à quatre ans de prison dont deux ferme et à cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate.
En contradiction flagrante avec les déclarations de plusieurs cadres proches, comme Sébastien Chenu, invité de France Inter mardi. «Vous savez, on ne se cache pas derrière notre petit doigt : on corrigera parce que cette loi, elle sera valable aussi pour les autres», assumait le député du Nord, tandis que quelques jours plus tôt, dans Sud-Ouest, Edwige Diaz, députée de Gironde, annonçait vouloir utiliser «tous les moyens à [leur] dispositio